Ce très célèbre monastère, le plus souvent appelé Varakavank‘ ou Monastère de Varak, se répartit en un bas et un haut couvent, situé le premier à une dizaine de kilomètres à l’est de Van, à 38° 26’ N et 43° 27’ E et à 2.100 m d’altitude au débouché d’un vallon, au pied des pentes méridionales du mont Varak (Erek Dağ) ; le second à une heure de marche environ, en amont. Dans les ruines du couvent inférieur est installé de nos jours un hameau : Bakraçlı.
L’ancrage de ces lieux dans l’histoire renvoie à l’avant-dernier épisode de l’Histoire des saintes Hripsimiennes – de cette communauté de chrétiennes conduite par sainte Hrip‘simé, dont le martyre, au tournant des IIIe et IVe siècles, occupe une place centrale dans la conversion du royaume d’Arménie au christianisme. Après s’être rendues sur le mont Sébouh [Köhnem Dağ] (v. n° 45), avoir fait halte au futur monastère des Saintes-Femmes (n° 29) puis à la Sainte-Dame (n° 32) et au Couvent des Esprits (n° 31), Hripsimé et ses compagnes séjourneront sur le mont Varak, qu’elles quitteront bientôt en y déposant une relique de la Vraie Croix. L’invention de cette relique, entre-temps disparue, revient au VIIe siècle à deux anachorètes de cette montagne, T‘éotig ou T‘otig et son élève Hovel. Le saint Signe – ou la sainte Croix – de Varak a donné son nom à l’église et au monastère fondés en ces lieux pour le recevoir. En raison du danger arabe, la relique trouvera temporairement refuge, vers le milieu du IXe siècle, dans les domaines reculés des princes Ardzerounides, dans les murs du monastère de la Sainte-Croix d’Aghpag (n° 33). Mais avec l’affermissement des pouvoirs arméniens au Xe siècle, le monastère recouvre son importance : le roi Kakig du Vasbouragan (914-943) gratifie alors le saint Signe d’un riche reliquaire ; élu catholicos en 946, Ananie Ier de Mogs (Anania Mogatsi, † 968) n’est autre que l’abbé de Varak, précédemment affilié à la communauté du monastère des Saintes-Femmes.
Les deux parties du monastère de Varak forment des ensembles complexes qui, dès cette époque, se sont progressivement agrandis, voyant plusieurs de leurs éléments se renouveler au cours des siècles ; cela est particulièrement vrai du couvent inférieur, qui sera plus tard appelé en turc les « Sept Églises » (Yedi Kilise). On ne sait réellement si l’église primitive de la Sainte-Croix s’est trouvée dans le bas couvent et si, remaniée, elle est devenue par la suite l’église de la Sainte-Mère de Dieu de cet ensemble ; car la tradition associe à cette dernière, d’une typologie du reste plus archaïque, le nom du roi Sénék‘érim-Jean (Sénék‘érim-Hovhannès, 990-1023, † 1025). Mais on attribue une grande ancienneté également à une deuxième église de la Mère de Dieu, l’église principale du couvent supérieur. C’est l’une d’elle, en tout cas, que la reine Mlk‘é fonde ou restaure en 922, y déposant en même temps un évangéliaire du IXe siècle qui porte désormais son nom, l’un des plus anciens manuscrits arméniens conservés. L’évangéliaire de la reine Mlk‘é a été maintes fois mis en rançon, mais il a pu toujours être racheté à ses ravisseurs, une première fois en 1208 par des religieux, et de nouveau par la dame Avakdiguin, probablement au début du XVIe siècle, lesquels l’ont rendu au trésor de Varak. Il se trouve aujourd’hui à l’abri, à Venise.
Évangéliaire de la reine Mlk‘é, datant de 862. Lettre d'Eusèbe, scène nilotique. Venise, Bibl. Mekhitariste, ms. n° 1144, fol. 8 (Der Nersessian, 1977, 84).
Au témoignage d’une inscription, la reine Khouchouch bâtit en 981 dans le bas couvent l’église Sainte-Sophie, peut-être aussi l’église contiguë de Saint-Jean. Bas et haut couvents continuent de s’étendre, selon une disposition que le synaxaire attribue au message miraculeux délivré par douze rayons célestes désignant l’emplacement d’autant d’églises. La réputation de Varak vaut à son supérieur Paul (Bôghos) d’être choisi dans la deuxième moitié du XIe siècle par le prince Philarète (P‘ilardos Varajnouni) pour devenir catholicos dans ses États, après que celui du Couvent des Esprits (n° 31) a refusé cette dignité. Varak donne aussi son nom à Nor Varakavank‘, le « Nouveau Varak », monastère fondé en Arménie du nord-est par le prince Vassag de Norapert (Vassag Norapert’tsi) autour d’un ermitage plus ancien, après que le prieur Luc (Ghougas) y a trouvé refuge en 1231 avec un fragment du saint Signe. Aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, le monastère de Varak est un scriptorium actif et ses abbés sont bientôt cités comme les titulaires de l’évêché de Van. Parmi eux, Pierre (Bédros) empêche en 1318 la dispersion de la communauté, forte alors d’une soixantaine de membres, après que le monastère a été investi par les Mongols ; aux jours de l’archevêque Jean (Hovhannès), cité de 1421 à 1465, s’y distingue le grand docteur Markaré, qui avait suivi en 1408-1409, aux côtés de Thomas de Médzop‘ (T‘ovmas Médzop‘étsi, † 1447), l’enseignement du théologien Grégoire de Dat‘ev (Krikor Dat‘évatsi) au monastère de Médzop‘ (n° 9). Jean participera en 1441 à l’élection du catholicos Guiragos Ier sur le siège renouvelé d’Édchmiadzin (v. n° 7), dans la juridiction duquel le monastère finit par entrer au tournant des XV-XVIe siècles, se détachant du catholicossat d’Aght‘amar (v. n° 17). Varak est alors tenu pour la « métropole des abbayes » et le bas couvent s’est déjà doté d’au moins deux autres églises.
Si les pillages et destructions qui accompagnent les guerres turco-persanes du XVIe siècle n’épargnent pas Varak, l’activité scripturaire n’y faiblit pas ; c’est à cette époque que Zacharie de Varak (Zak‘aria Varakétsi), qui ne serait autre que le poète Zacharie, évêque de Knounik‘, lui consacre un éloge connu : « Que j’évoque Varak, lieu désiré/Qui de tous les anges est aimé/Où du Christ est le bois de la croix/Qu’apporta la vierge Hrip‘simé… ». En 1559, sous l’abbatiat de Nersès, Mélik Ghoulidjan termine la restauration du haut couvent et entoure d’une enceinte le couvent inférieur ; d’autres travaux, financés par Baron Hérabed, sont achevés dans le bas couvent en 1591, sous celui de l’archevêque et poète Étienne (Sdép‘annos) : rénovation des églises, édification de deux narthex, construction de nouvelles cellules donnant sur des galeries à balustrade. Dans le premier quart du XVIIe siècle, sous l’abbatiat du grand docteur Mardiros, le couvent inférieur est cité déjà comme celui des sept églises.
Les élèves de l’orphelinat (Vasbouragan, 1930, 226).
Le tremblement de terre de 1648 endommage gravement l’ensemble des constructions. L’abbé Cyriaque d’Avants (Guiragos Avantsétsi), dont l’autorité s’étend également sur le monastère de Saint-Barthélemy (n° 34), entreprend aussitôt la restauration du bas couvent, dont toutes les églises, hormis Sainte-Sophie et Saint-Jean, sont rénovées ou reconstruites, grâce à l’aide des riches marchands Khodja Amirkhan, Khodja Tilantchi, Khodja Hovhannès et Markhas Tchalabi. Lui-même élève devant l’église de la Mère de Dieu, à l’emplacement de bâtiments effondrés, un grand narthex placé sous le vocable de saint Georges et décoré de peintures murales. Varak est attaqué en 1651 par Souleyman Bey, seigneur kurde de Khochab [Hoşap] et son allié Tchomar, qui s’emparent du trésor et de tous les biens meubles du monastère. La rançon du saint Signe sera payée par Markhas Tchalabi en 1655 et la relique désormais gardée dans l’église de la Mère du Seigneur de Van. La seconde moitié du XVIIe siècle voit plusieurs tentatives des catholicos d’Aght‘amar de ramener Varak dans la juridiction de leur siège. Le monastère connaît des hauts et des bas. Auparavant patriarche de Constantinople (Jean V), l’archevêque Jean (Hovhannès T‘ut‘undji) cumule en 1668 les abbatiats des monastères de Varak, de Salnabad et du couvent des Esprit (n° 31), avant d’accéder en 1669 au siège d’Aght‘amar (Jean II) ; cette même année il rénove le réseau hydraulique du monastère, endommagé par un nouveau tremblement de terre. Élève de Siméon le Petit (Siméon P‘ok‘r), qui a mené à bien la restauration de la Sainte-Croix d’Abarank‘ (n° 30), l’abbé Garabed (1679-1697) rétablit provisoirement la situation économique et les comptes de l’établissement, lesquels se dégraderont à nouveau : dans les années 1715-1720, Varak est déserté pendant trois ans.
Le renouveau de Varak est l’œuvre de Barthémemy de Chouchants (Part‘oughiméos Chouchantsi), élève de l’abbé Garabed, qui rétablit la communauté, rouvre le scriptorium et rénove le bas couvent. Le narthex Saint-Georges conserve de lui une inscription de 1724. Son successeur Jean redonne au monastère le train qu’il avait connu à l’époque de Garabed : il est une étape fréquentée par les Arméniens, les Kurdes et les Turcs et nourrit régulièrement des contingents de cavaliers des garnisons ottomanes de Van et d’Osdan [Gevaş]. Sous l’abbatiat de Grégoire (Krikor Djoundjougants), à l’occasion de l’épidémie de 1755, le reliquaire de la sainte Croix rejoint l’église Saint-Édchmiadzin de Van, vraisemblablement celle du Saint-Signe, tandis qu’en 1777 l’archevêque Balthazar (Baghdassar) son successeur agrandit d’un porche le narthex Saint-Georges. Les prieurs qui se succèdent ensuite à Varak parviennent à maintenir en état le bas couvent mais non le couvent supérieur, qui, après avoir subi des déprédations, n’est plus occupé en permanence. Ils affrontent aussi de nouvelles difficultés : plusieurs sont poussés à la démission et en 1832 le pacha de Van fait étrangler le prieur Mgrditch de Galatie (Mgrditch Kaghadiatsi). Il faut attendre l’abbatiat de Mgrditch Khrimian, qui s’est affilié à la communauté de Varak en 1857, pour voir le monastère de Varak rayonner dans tout le monde arménien ottoman. Mgrditch Khrimian, qui sera plus tard abbé du grand monastère du Saint-Précurseur de Mouch (n° 53) avant de devenir patriarche de Constantinople (1869-1873) et, plus tard, catholicos à Édchmiadzin (1892-1907), celui que le peuple surnommera son « Petit Père » (Hayrig), y ouvre un séminaire, transformé par la suite en collège agricole, une école et une imprimerie, où paraît Ardziv Vasbouragani, l’« Aigle du Vasbouragan ». Le monastère accueillera également un orphelinat, transféré dans les années 1880 à Van, mais sera saccagé pendant les massacres de 1896. Au cours de la Grande Guerre, alors que s’exécute le génocide des Arméniens, Varak sert temporairement de refuge à la population des environs avant d’être incendié par l’armée ottomane.
Vue générale nord-ouest, 1911 (Bachmann, Digitales Forschungsarchiv Byzanz, Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 Austria License. ).
Le monastère de Varak comprend, dans le couvent supérieur :
• L’église de la Sainte-Mère de Dieu, de plan cruciforme et à coupole, sans doute antérieure au XIe siècle, restaurée en 1559 et tombée en ruines au XIXe siècle ;
• Accolée à la précédente au nord, l’église du Saint-Sauveur, une nef à coupole, tombée en ruines à la même époque ;
• Au sud du groupe précédent, la chapelle de Saint-Grégoire l’Illuminateur, en ruines ;
• Une enceinte et des cellules, en ruines ;
• Près du col séparant les deux sommets du mont Varak, au pied du rocher Galilée (Kalilia) où leur était apparue la relique de la croix, la grotte des moines T‘otig et Hovel et leur oratoire ;
• La chapelle Saint-Étienne, située en aval près des sources qui alimentent en eau le bas couvent.
Le couvent inférieur comprend de son côté :
Plan (Thierry, 1989, 136)
• L’église de la Sainte-Mère de Dieu (A), tétraconque téraniche de 19 × 10,6 m à quatre pièces d’angle, surmontée d’un tambour dodécagonal à coiffe pyramidale, peut-être restaurée ou fondée en 922 par la reine Mlk‘é – s’il ne s’agit pas de l’église primitive du haut Varak – ou bien par le roi Sénék‘érim-Jean vers l’an mil ; restaurée et dotée d’un nouveau tambour après le tremblement de terre de 1648 ; on y voyait une stèle à croix élevée en 1301 par le moine Josaphat (Hovasap‘ ) ;
Sainte-Mère de Dieu, intérieur, 2013 (Coll. Z. Sargsyan).
• L’église Sainte-Sophie (B), de 19 × 10,6 m, en croix inscrite et à coupole, à étroites chambres latérales de part et d’autre de l’abside, édifiée par la reine Khouchouch en 981 ; épargnée par le tremblement de terre de 1648, elle avait perdu en 1846-1847 son tambour et la couverture occidentale de sa nef à la suite d’une nouvelle secousse ; cette église a été appelée Pertov ou Pertavor, la « fortifiée », en raison des contreforts en saillie qu’elle avait reçus, notamment aux angles du chevet, avant qu’une enceinte n’entoure le bas couvent ;
• L’église Saint-Jean (C), de 15,5 × 10,6 m, triconque inscrite à étroites chambres latérales de part et d’autre de l’abside, surmontée d’un tambour rond à coiffe conique, à courte nef occidentale dotée de niches voûtées, édifiée au nord de Sainte-Sophie dans le prolongement de son chevet aux alentours de l’an mil et communiquant avec cette dernière ; elle forme avec Sainte-Sophie un ensemble séparé des autres églises du couvent inférieur ;
• La chapelle du Saint Signe (D), nef à doubleau et coupole large de 8 m et longue de 10 à 12 m à l’origine ; elle faisait déjà partie des « sept églises » du couvent inférieur au début du XVIIe siècle ; accolée au mur nord de l’église de la Mère de Dieu, elle a été raccourcie à l’ouest pour permettre la réalisation du programme de reconstruction établi en 1648 et communique, de ce fait, avec cette église ; sa coupole, effondrée, a été refaite en bois ;
• Le narthex Saint-Georges (E), édifice carré de 14,5 m de côté à tambour octogonal et coiffe pyramidale, reposant sur quatre piliers centraux et huit piliers engagés ou consoles, décoré de peintures murales figurant prélats, anges et saints personnages ; élevé par l’architecte Diradour après le tremblement de terre de 1648 à l’emplacement d’un bâtiment précédent en empiétant sur les églises voisines, consolidé en 1724, puis agrandi, sans doute en 1777, d’un porche à trois arches (H) surmonté par la suite d’un clocher à rotonde ; on y voyait trois tombes aménagées en mémoire du roi Sénék‘érim-Jean, de la reine Khouchouch et du catholicos Pierre Ier (Bédros Kédatartz, † 1058) ;
Narthex Saint-Georges, 2013 (Coll. H. H. Khatcherian).
• L’église Sainte-Croix (F), mononef triabsidiale à doubleaux longue de 16,5 m et large d’environ 6,5 m à l’intérieur, redéployée devant la chapelle du Saint-Signe mais entamée par le mur nord du narthex Saint-Georges avec lequel elle communique ; rénovée en 1817 et dotée d’un lanternon ; transformée plus tard en bibliothèque et musée ;
• L’église Sainte-Sion (G), mononef longue de 16 m et large d’environ 6,5 m à l’intérieur, rénovée et désaffectée en 1849 pour abriter un grenier à blé ;
• Une enceinte, édifiée en 1559, reprise et 1803 et agrandie sous l’abbatiat de Mgrditch Khrimian (I), à laquelle sont adossés côtés sud et sud-ouest 37 cellules et logis répartis sur deux niveaux édifiés en partie en 1591, la prélature, l’imprimerie, l’économat, le four, la cuisine et les celliers ; et, plus loin, l’ensemble des autres bâtiments communs : porterie, écurie, étable, bergerie, grange, disposés autour d’une première avant-cour (J) ; école, réfectoire, bûcher regroupés à l’angle nord-ouest autour d’une seconde avant-cour (K).
Plan général : restitution
La juridiction de Varak a compris 23 localités, englobant même celle de l’ermitage de Lim avant l’établissement du siège abbatial de Lim et Gdouts (v. n° 3). Le monastère possédait de très vastes pâturages et 619 parcelles de terres arables. De Varak dépendait aussi le prieuré de la Sainte-Mère de Dieu d’Ardjichag ou d’Ardjag (Erçek), situé près du lac de même nom, à l’est de Van. Provisoirement séparés à l’époque de Mgrditch Khrimian, les sièges de Varak et de l’archevêché de Van ont été à nouveau réunis après le départ de ce dernier. L’archevêché avait dans sa dépendance 108 localités et 130 églises.
Dévasté par l’armée, le monastère de Varak a été confisqué après la Grande Guerre. Des paysans ont pris possession de ce qui restait de ses bâtiments, les utilisant à leur guise ou comme carrière. Tous les communs et l’enceinte ont disparu. Le bloc des églises Sainte-Sophie et Saint-Jean, encore visible dans les années 1950 et déjà très entamé dans les années 1970, a presque entièrement disparu : seule subsiste l’abside de Sainte-Sophie. A également disparu, dans le deuxième ensemble, la chapelle du Saint-Signe, tandis que les églises de la Sainte-Croix et Sainte-Sion sont devenues des habitations. L’église de la Sainte-Mère de Dieu n’a plus ni tambour ni coupole, de même que le narthex Saint-Georges, l’une et l’autre servant le plus souvent de grange. Rien n’est plus visible à l’intérieur, hormis les peintures, quoique endommagées. Le clocher a été abattu mais non le porche sur lequel il reposait. Ces vestiges, auxquels aucune protection n’est accordée et au milieu desquels d’autres constructions ont été récemment installées, ont été fragilisés par le tremblement de terre d’octobre 2011, qui a vu l’effondrement du porche. Les ruines du couvent supérieur, pour leur part, sont aujourd’hui totalement affaissées.
Un journaliste connu a déclaré en 2012 que sa famille était propriétaire des lieux et qu’il était disposé à les retourner aux Arméniens. Cette ouverture ne s’est pas encore concrétisée.
Akinian, 1910, 47-50. Oskian, 1940-1947, I, 268-339. Oskian, 1953b, 208-214. Thierry, 1989, 132-149. Devgants, 1991, 267-277. Mirakhorian, 2013, 259-260, 305-307.