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Collectif2015 Haberler

La destruction de l’Arménie
1.1.2024

La destruction de l’Arménie

Par Kéram KÉVONIAN

Nor Haratch Hebdo, no 379, 26 octobre 2023

 

S’il est légitime que les nations se constituent en États, des États constitués par l’artifice ou la force ou dans l’intérêt d’une entité seule, peuvent, face aux peuples, devenir l’instrument de leur oppression. Le premier patrimoine des peuples, et plus encore celui des nations antiques, est le pays dans l’étendue duquel ils ont toujours vécu ; le défendre et en disposer, y vivre simplement, n’est rien moins qu’un droit naturel, dégagé des contingences qu’imposeraient la politique et la configuration des États. Entre les Arméniens et l’Azerbaïdjan, c’est aujourd’hui l’enjeu, comme cela l’a été depuis l’apparition même de cet État, quand la création de la Région autonome du Haut-Karabagh, tout en n’étant qu’une solution de repli et en dépit d’un absurde enclavement, y avait apporté une incomplète et fragile réponse. Un autre territoire dévolu à l’Azerbaïdjan, la Républque autonome du Nakhitchévan, a vu tout au long de l’époque soviétique sa population arménienne décroître puis disparaître, avant que Bakou n’y procède, au tournant des années 2000, à la destruction de tous les vestiges arméniens, à l’effacement de l’histoire. Proclamée en 1992, l’indépendance du Haut-Karabagh ne trouve pas seulement sa raison dans la supression par Bakou de son statut d’autonomie, mais dans l’expérience accumulée par ces Arméniens du Nakhitchévan comme par ses propres habitants ; plus encore dans le souvenir ineffaçable des massacres successifs de Bakou, d’Agoulis et de Chouchi, actes fondateurs de la République d’Azerbaïdjan, comme le génocide des Arméniens l’est précisément de la Turquie d’aujourd’hui.

Comme les guerres qui l’ont précédé, le blocus du Haut-Karabagh n’a eu d’autre ressort que la négation du droit des Arméniens à la patrie. À l’issue de la Grande Guerre, la délimitation des frontières des trois États émergeants de Transcaucasie ne s’est pas faite dans un consensus entre les peuples, dont, auparavant, l’éphémère Fédération de Transcaucasie n’avait nullement été l’expression ; ni à la conférence de la Paix qui n’a traité tardivement que de l’Arménie turque, tout en écartant le projet d’une Arménie intégrale, dont le Grand Crime – autrement dit le génocide – venait de rendre le projet caduc, la violence subie venant elle-même justifier le déni de justice et de réparation. Bientôt du reste, les vainqueurs, dont la Russie ne faisait plus partie, allaient substituer au traité de Sèvres, qui avait accordé aux Arméniens une terre où survivre, celui de Lausanne, où disparaissait jusqu’à leur nom. La France, entretemps, avait remis à une Turquie prétendument nouvelle la Cilicie, où elle avait un instant songé à rassembler les rescapés du génocide ; à l’Est, la Grande Bretagne avait déjà placé le Karabagh sous la férule des nationalistes azerbaïdjanais, avant que ne s’étende sur la Transcaucasie le pouvoir communiste. La délimitation au sein de l’Azerbaïdjan soviétique d’un Haut-Karabagh pourvu in extremis d’un statut d’autonomie mais délibérément dépourvu de frontière avec l’Arménie, devenait effective en 1923. L’intégration forcée de cette région à l’Azerbaïdjan reste à la fois l’effet combiné de l’inconséquence des Puissances et de l’arbitraire soviétique, et l’aberration dont est issu l’actuel conflit.

L’Azerbaïdjan s’est déclarée dès l’indépendance l’alliée d’une Turquie dont elle partage les visées, dans une optique inchangée de désarménisation et d’appropriation du territoire conjuguant racisme, islam et panturquisme. La destruction de l’Arménie, de la Méditerranée aux confins du Caucase, constitue un vieil et constant objectif que l’enchaînement des faits, la succession des violences et la perennité des idéologies dévoilent à eux seuls. Prévus et tolérés par les grands acteurs du monde, la guerre de 2020, le blocus qui l’a continuée, enfin l’inévitable exode des Arméniens du Haut-Karabagh, se fut-il accompli à la faveur de l’inaction russe, n’en sont qu’une nouvelle étape. Or, entre la République souveraine d’Arménie, dont le corridor de Méghri apparaît comme l’ultime et prochaine étape à franchir, et le Haut-Karabagh, qui n’est autre que l’Artsakh d’une millénaire histoire, il n’y a, à la vérité, pas de différence : l’un comme l’autre, quoiqu’en disent les sentances du droit, sont des lambeaux du pays arménien ; et à l’agresseur cette raison suffit. Parce que l’aide proposée à l’Arménie vient affermir le fait accompli, ayant manqué lorsqu’elle eût servi à le prévenir, on ne la peut regarder, à la vérité, qu’avec méfiance et, dans le désarroi, la recevoir avec un cynisme égal à celui des mains qui l’accordent. Mais avant tout, nous répondons que l’Artsakh n’est pas perdu ! Qu’à la vérité, sa reconstruction est le premier but à fixer ; qu’elle est, de plus, la seule garantie à valoir pour l’Arménie restante. Tout l’effort des Arméniens consistera à ce que son peuple puisse recouvrer sa patrie et reprendre en mains ses destinées, n’en déplaise aux dictateurs et aux tenants d’une diplomatie de l’abandon.

À point nommé, M. Emmanuel Macron vient d’affirmer que le temps n’est pas venu de sanctionner l’Azerbaïdjan ; comme en effet, depuis plus d’un siècle, n’est toujours pas venu celui de sanctionner la Turquie, qu’avec nombre d’États prodigues de complaisances la France daigne avoir pour alliée. L’équilibre du monde serait-il la préoccupation des Puissances et leur jeu savamment orchestré, ils n’en sont pas moins fragiles. L’invasion de l’Éthiopie a ouvert la voie – venons-y une fois encore – à l’occupation du corridor de Dantzig. Les reculs qui bafouent la conscience humaine sont d’infiniment plus grande conséquence que les arrangements dont s’accommodent les forts aux dépens des plus faibles. Quant aux Arméniens, qu’ils aient à l’esprit que si, bien souvent, les Puissances se trompent dans l‘appréciation même de leurs intérêts, elles ont la force de corriger leurs erreurs. Au contraire, pour les petits peuples toute erreur est mortelle.

 

 

Հայաստանի քանդումը
 

Ազգերու  պետութիւն կազմելը որքան ալ իրաւացի ըլլայ, միայն մէկ ազգային բաղադրիչի շահերուն համար կեղծութեամբ կամ ուժ կիրարկելով հիմնուած պետութիւնները կրնան   վերածուիլ ժողովրուրդներու  բռնադատութեան գործիքի։ Ժողովուրդներու , եւ յատկապէս հին ազգերուն առաջնակարգ ժառանգութիւնն է իրենց երկիրը, որուն տարածքին ապրած են միշտ։ Զայն պաշտպանել, անոր տէր կանգնիլ, հոն ապրիլ պարզապէս, ուրիշ բան չէ քան բնական իրաւունք մը, անկախ՝ պետութիւններու բաղադրութեան եւ  քաղաքականութեան պարտադրած աննախատեսելի պայմաններէն։

 

Ա՛յս է ներկայ գրաւականը Հայոց եւ Ազէրպայճանի միջեւ, ինչպէս որ էր այդ պետութեան յայտնուած օրէն իսկ, երբ ստեղծուեցաւ Լեռնային Ղարաբաղի ինքնավար շրջանը որպէս նահանջային լուծում, նոյնիսկ առանց նկատի առնելու անհեթեթ տարածքային կղզիացումը, հարցին կը բերէր թերի եւ դիւրաբեկ պատասխան մը։

Լեռնային Ղարաբաղի 1992-ին յայտարարուած անկախութեան ենթախորքին կայ ոչ միայն անոր ինքնավարութեան Պաքուի կողմէ ջնջուիլը, այլ նաեւ թէ՛ իր բնակիչներուն եւ թէ  Նախիջեւանի հայերուն կուտակուած փորձառութիւնը։ Կայ նաեւ  անջնջելի յիշատակը՝ Պաքուի, Ագուլիսի եւ Շուշիի իրերյաջորդ ջարդերուն, որոնք Ազէրպայճանի հանրապետութեան հիմնադիր արարքներն են, ճի՛շդ այնպէս, ինչպէս որ Հայոց ցեղասպատութիւնն է ներկայ Թուրքիոյ համար։
 

Լեռնային Ղարաբաղի շրջափակումն ալ, անոր նախորդող պատերազմներուն պէս, այլ նպատակ չունի քան Հայոց հայրենիքի իրաւունքին ժխտումը։ Մեծ պատերազմի աւարտին նորաստեղծ անդրկովկասեան երեք պետութիւններու սահմանները ժողովուրդներու միջեւ համաձայնութեամբ մը չէին ճշդուած, ոչ ալ անկէ առաջ վաղանցուկ Կովկասեան դաշնակցութիւնը։ Նոյնն էր պարագան Խաղաղութեան համագումարին, որ ուշացումով ձեռք կ՚առնէր Թրքահայաստանը, դուրս պահելով միացեալ Հայաստանի մը ծրագիրը զոր արդէն ժամանակավրէպ դարձուցած էր Մեծ Եղեռնը, այլ խօսքով՝ ցեղասպանութիւնը։ Այսպէսով, բռնութիւնը կ՚արդարացնէր արդարութեան եւ հատուցման ժխտումը։

 

Քիչ ժամանակ անց, յաղթականները, որոնց այլեւս մաս չէր կազմեր Ռուսաստանը, Հայոց վերապրելու հող մը տուող Սեւրի դաշնագիրը պիտի փոխանակէին Լոզանի դաշնագրով, որուն մէջ Հայու անունն իսկ պիտի չնշուէր։ Մինչ այդ, Ֆրանսան իրբ թէ նոր Թուրքիոյ տուած էր Կիլիկիան, ուր պահ մը  ուզած էր հաւաքել ցեղասպանութենէն ճողոպրած հայերը։ Արեւելեան կողմը, նախ  քան համայնավար իշխանութեան Անդրկովկաս հասնիլը, Մեծն Բրիթանիան արդէն ազէրպայճանցի ազգայնամոլներու իշխանութեան յանձնած էր Ղարաբաղը։ Լեռնային Ղարաբաղի ինքնիշխանութիւնը, Հայաստանի հետ սահմանին միտումնաւոր ջնջումով, սկսաւ 1923-ին։ Այս շրջանին Ազէրպայճանի կողմէ բռնութեամբ ներգրաւումը կը մնայ որպէս արդիւնք՝ զօրաւոր պետութիւններու անհետեւութեան, Ռուսաստանի քմահաճութեան, եւ պատճառը՝ ներկայ պատերազմին։

 

Անկախութեան օրէն իսկ Ազէրպայճանը յայտարարեց թէ դաշնակիցն է Թուրքիոյ, որուն հետ կը բաժնէ նոյն նպատակները, որպէս անփոփոխելի հեռանկար ունենալով ապահայացումը եւ հողային իւրացումը, ցեղապաշտութիւնը, մահմետականութիւնը եւ համաթրքութիւնը միացնելով։ Միջերկրականէն մինչեւ Կովկասի սահմանը, Հայաստանի քանդումը հին եւ յարատեւ նպատակ մ՚ըլլալով ի յայտ կու գայ արդէն, միմիայն դիտելով դէպքերու շղթան, իրերյաջորդ բրտութիւնները եւ գաղափարախօսութիւններու մնայուն նկարագիրը։ 2020-ի պատերազմը, նախատեսուած եւ թոյլատրուած մեծ պետութիւններու կողմէ, անոր յաջորդող շրջափակումը, եւ վերջապէս Լեռնային Ղարաբաղի հայոց անխուսափելի աքսորը, հանդերձ Ռուսաստանի անշարժութեան, քանդումին մէկ նոր փուլն է միայն։
 

Մինչդեռ Հայաստանի անկախ պետութեան, որուն Մեղրիի միջանցքը կ՚երեւի ըլլալ յաջորդ եւ վերջին փուլը, եւ վերջապէս հազարամեայ Արցախէն ուրիշ բան չեղող Լեռնային Ղարաբաղի  միջեւ տարբերութիւն չկայ վերջապէս։ Ինչ որ ալ ըսեն իրաւաբանական վճիռները, երկուքն ալ Հայոց երկրին կտորներն են. յարձակիչին համար բաւարար պատճառ է այս։ Եւ որովհետեւ Հայաստանին առաջարուակ օգնութիւնը, որ բացակայ էր երբ ան կրնար արգելք ըլլալ եղածին, կու գայ զօրացնելու կատարուածը, զայն կրնանք միմիայն վերապահութեամբ եւ սարսափով դիտել, եւ ստանալ նո՛յն կեղծաւորութեամբ՝ որքան զայն շնորհողինը։

 

Բայց ամեն բանէ առաջ, կ՚ըսենք որ Արցախը չենք կորսնցուցած։ Որ իրականութեան մէջ զայն վերակերտելը պէտք է ըլլայ առաջնակարգ նպատակ, մանաւանդ որ ան երաշխիք մըն է մնացեալ Հայաստանին համար։ Հայոց ջանքերը պիտի ուղղուին դէպի երկրի վերստացումը եւ իր ապագային տէր կանգնիլը, որքան ալ հաւառակ ըլլայ ան բռնակալներու եւ լքումի դիւանագիտութեան հետեւորդներուն։

 

Պ. Էմմանուէլ Մաքրոն ըսաւ թէ Ազէրպայճանի հանդէպ պատժական միջոցներ կիրարկելու ժամանակը չէ հասած. ինչպէս որ, իրօք, մէկ դարէ աւելի ատեն է որ ժամանակը չէ հասած պատժելու Թուրքիան, որուն հետ կը բարեհաճի դաշնակցիլ  շռայլօրէն հաճոյարար կարգ մը պետութիւններու հետ միասին։

 

Անգամ մը եւս յիշենք՝ Եթովպիոյ արշաւանքը ճամբայ բացաւ Տանձիկի միջանցքին գրաւման։ Մարդկային խիղճը անարգող ընկրկումները շատ աւելի լուրջ հետեւանքներ ունին, քան զօրաւորներու կարգադրութիւնները՝ ի վնաս տկարներուն։ Իսկ Հայերը, թող ի միտի ունենան, որ երբ զօրաւորները յաճախ կը սխալին իրենց շահերուն արժեւորման ատեն, ունին սակայն իրենց սխալը ուղղելու կարողութիւնը։ Ընդ հակառակը, փոքր ժողովուրդներուն համար բոլոր սխալները մահացու են։

 

Գեղամ Գեւոնեան, Նոր Յառաջ, ֆրանսերէն յաւելուած. 2023, հոկտեմբեր 26, թիւ 379 (թարգմանութիւն)

 

Europa Nostra
13.4.2017

Land and Culture Organisation (UIOTC) is a member of Europa Nostra.

France Arménie N435 - article "Le matrimoine arménien en Turquie révélé au grand jour"
8.12.2016

Le dernière publication de l'Union internationale des organisations Terre et Culture (UIOTC) dresse l'inventaire des biens cultuels arméniens en Turquie.Un ouvrage d'une grande valeur documentaire, mais aussi un instrument dans l'objectif des réparations.

Facebook sayfamiz
8.10.2016

Video Colloque
3.10.2016

 


L’Union Internationale des Organisations

Terre et Culture

et

Le Collectif 2015 : Réparation

Guerres, génocides, crimes contre l’humanité : la question des Réparations

Colloque du 7 avril 2016 à l’Assemblée nationale

 

The New e-Book of Robert W. Edwards
20.9.2016

THE UNCENSORED ACCOUNT OF THE PERILOUS 1979 EXPEDITION TO SAVE ARMENIAN MONUMENTS IN CILICIA, TURKEY_ (KINDLE EDITION) BY ROBERT W. EDWARDS

Composed in the form of a novel, this factual diary-memoir recounts the dangers, both political and personal, of the nearly ill-fated 1979 archaeological expedition to study medieval Armenian monuments threatened with destruction. Three graduate students from the University of California at Berkeley journeyed to Cilicia, an underdeveloped region in south-central Turkey near the Syrian border, to survey and photograph the castles and churches of the forgotten Armenian kingdom. Following the genocide of Christian Armenians by the Ottomans in the late 19th and early 20th centuries, the study of Armenian culture has been prohibited. This book is an account of extreme bravery and irrationality.

 

Pour une justice réparatrice du génocide arménien
24.6.2016

Dans cette tribune, Pascal Maguesyan appelle la Turquie à ouvrir un processus inaliénable de réparations et de restitution des biens nationaux arménien, la grande majorité étant laissée à l'abandon depuis plus de cent ans.

Il y a 101 ans, la Turquie a commis un génocide contre les Arméniens. Un peuple a été éliminé et son patrimoine a été détruit. Une civilisation a été anéantie sur sa terre native. Le crime est inouï, immonde, innommable. Il dépasse tout entendement humain. C’est un crime contre l’Humanité. Il est imprescriptible. Depuis 1915, l’État turc nie radicalement sa nature et ses effets. Son impunité autorise sa perpétuation. Comment ne pas voir dans les crimes de notre temps l’insoutenable écho des crimes de cet autre temps ?

 

 

 

Malgré son absence de reconnaissance, la Turquie doit aux Arméniens réparations. C’est un processus incontournable. Cette tribune en porte témoignage.

Par deux fois, je suis allé voir le grand monastère arménien Saint-Barthélemy d'Aghpag. La première fois, c’était en 2012. Érigé au sommet d’un tertre, ceinturé de barbelés et de miradors, l’édifice se trouvait alors au milieu d’une base militaire turque. Impossible d'y pénétrer. La deuxième fois, c’était en 2015. Le campement militaire avait été déménagé. L’occasion était inespérée. Je pouvais enfin le « visiter ». Dans l’histoire arménienne, ce sanctuaire fut un haut lieu de pèlerinage. La tradition rapporte qu’il abritait les restes de Saint-Barthélemy, l’un des deux apôtres évangélisateurs de l’Arménie avec Saint-Thaddée. 

Le monastère de Saint-Barthélemy se trouve à l’extrême sud-est de la Turquie, à 10 km à l’ouest de l’Iran et à moins de 100 km au nord de l’Irak. On est ici au cœur d’un territoire que les géographes nomment encore le « haut-plateau arménien » peuplé aujourd’hui presque exclusivement de Kurdes. N’y cherchez plus les Arméniens. Ils y ont été exterminés en 1915. Tout comme les Assyro-Chaldéens. Les anthropologues nuanceraient mon propos et souligneraient sans doute l’existence de populations crypto-arméniennes dont les mères et les grands-mères ont été kidnappées et réduites en esclavage sexuel par milliers pendant le génocide.

 

Ne cherchez pas d’avantage Aghpag ou Alpayrag, le village du monastère, sur les cartes routières. Alpayrag est ainsi devenu Zapbaşı. Les toponymes des villes et villages où vivaient les Arméniens ont été effacés et transformés, sauf dans la mémoire locale et orale. 

Du grand monastère, il ne reste qu'une impressionnante ruine, saccagée, épierrée et dépecée depuis un siècle par les vandales et les pillards, les voleurs de pierres et les militaires qui s’y sont succédés. Saint-Barthélemy d'Aghpag aujourd’hui « dramatiquement mutilé » (Source : Union Internationale des Organisations Terre et Culture) ressemble à ce qu’il reste de la civilisation arménienne : ravagée et anéantie.  

Depuis un siècle, les églises, les monastères, les cimetières, les maisons et les monuments arméniens sont sans cesse profanés, pillés et ruinés, quand ils n’ont pas été carrément rasés. Ce sont de véritables « charniers de pierres ». Les traces de ce carnage sont encore visibles dans tout l’Est de la Turquie. Elles sont les balises de l’anéantissement d’un peuple et de sa civilisation. Elles sont trop nombreuses pour être totalement dissimulées, parce qu’une plaie béante ne se referme jamais. 


"Le patrimoine monumental arménien situé en Turquie constituait à la veille de la Première Guerre mondiale un ensemble considérable de plus de deux-mille-cinq cent églises et plusieurs centaines de monastères, possédant de vastes domaines fonciers. Ces "biens nationaux" ayant le statut de propriété de fondations religieuses (wakıf) étaient alors enregistrés au nom du Patriarcat arménien de Constantinople, institution représentant la nation arménienne au sein de l’Empire ottoman". (Raymond Kevorkian, Revue arménienne des questions contemporaines.

 

 

 

N°7, Octobre 2007. Bibliothèque Nubar de l'UGAB, Paris. P.51). Ainsi donc, l’extermination planifiée des Arméniens s’est accompagnée d’une spoliation pareillement planifiée de tout ce qu’ils possédaient, y compris les biens les plus inaliénables et les plus sacrés. En plein génocide, alors qu’étaient perpétrés depuis 5 mois les massacres et la déportation des Arméniens, la loi du 13 septembre 1915 sur les biens dits « abandonnés » organisait la confiscation, la liquidation et l’attribution des biens et créances des personnes physiques et morales. 101 ans plus tard, cette spoliation systématique a toujours force de loi !  

La préméditation, la planification et la mise en œuvre du génocide des Arméniens de l’Empire ottoman sont universellement connues et abondamment documentées malgré le négationnisme de l’État turc. La Turquie contemporaine n’en aurait pas été tenue pour responsable si elle n’avait choisi d’amnistier et de recycler les dirigeants Jeunes-Turcs, et de conserver les acquis du génocide, assumant ainsi leur héritage politique et criminel. 

Un jour, sans doute, la Turquie fera acte de repentance, même si ce temps ne semble pas encore d’actualité. En revanche, la compassion, le pardon, le besoin de justice et le désir de fraternité dont témoignent aujourd’hui de plus en plus d’acteurs civiques en Turquie sont des voies exemplaires sur ce chemin de repentance, en dépit des immenses difficultés auxquelles ils sont aujourd’hui confrontés. 

 

Pour autant et indépendamment de l’exigence éthique et politique de reconnaissance du crime commis, la Turquie a, vis-à-vis des Arméniens et de l’Humanité, un devoir de justice à honorer. Il appartient donc à la Turquie contemporaine de restituer à son légitime propriétaire – en premier lieu au patriarcat arménien d’Istanbul - les « biens nationaux » arméniens, parce qu’ils n’ont pas été abandonnés mais confisqués par la puissance publique turque. Il appartient également à la Turquie de protéger ce patrimoine en péril et d’entrer ainsi dans un processus de réparations. À cet égard, la restauration en 2007 de l’église Sainte-Croix d’Aghtamar sur le lac de Van ne saurait constituer le solde politique de tout compte de la destruction d’une civilisation plurimillénaire. Pour autant le geste n’est pas vain. Il est un parmi la multitude. Pareillement, la restauration de l’église monumentale Saint-Cyriaque (Sourp Guiragos) de Diyarbakır - Dikranaguerd dans la mémoire arménienne - à l’initiative des Arméniens de Turquie avec l’aide des autorités municipales et consacrée en octobre 2011, ne saurait s’achever dans l’impasse d’une nouvelle guerre et dans la crainte d’une expropriation qui ne pourrait être interprétée que comme une spoliation de plus du patrimoine arménien. 

"Le processus de réparation est incontournable. Il l’est évidemment pour les victimes et leurs descendants (...) Il l’est aussi pour les coupables et leurs successeurs. La victime ne peut accorder son pardon que là où le coupable exprime son repentir. Résilience et repentance ne sont-elles pas liées dans un processus combiné de guérison ? " (Aram Gazarian, président de l’Organisation Terre et Culture. Extrait de son introduction au colloque « GUERRES, GÉNOCIDES, CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ : LA QUESTION DES RÉPARATIONS ». Paris. Assemblée Nationale. 7 avril 2016.)

Citoyen français, d’origine arménienne par mes grands-parents paternels, j’en appelle à la Turquie afin qu’elle ouvre ce processus inaliénable de réparations et de restitution des biens nationaux arméniens. La Turquie ouvrirait ainsi une voie nouvelle vers un apaisement nécessaire dans une région qui bruisse encore de l’écho terrifiant d’un XXème siècle de ténèbres. Il nous appartient, ensemble, de tenter de bâtir ainsi un avenir commun.

 

 

Bildiriyi imzala
24.5.2016

El konulan Ermeni Milli Varlıkları ve Anıtsal Yapıları için Tazmin ve İade Talebi            

 

Colloque
7.4.2016

L’Union Internationale des Organisations Terre & Culture

et

le Collectif 2015 : Réparation


vous convient au colloque :

 

« Guerres, génocides, crimes contre l’humanité :
la question des Réparations »

 

INSCRIPTION OBLIGATOIRE. Voir les modalités plus bas.

Le jeudi 7 avril prochain de 14h00 à 18h00

Assemblée Nationale
Immeuble Jacques Chaban-Delmas (salle Victor Hugo),
101 rue de l’Université (Paris - 75007)

Programme du colloque :

Accueil et allocution d'ouverture

Préambule
Michel Taube, modérateur du colloque, journaliste

Introduction
Aram Gazarian, président de l’Organisation Terre et Culture-France, vice-président de l’UIOTC*.

"Les réparations allemandes après la Shoah"
Jean-Marc Dreyfus, maître de conférences, Université de Manchester.

"Corée-Japon : les réparations dans le dossier des femmes de réconfort"
Christine Lévy, maître de conférences, Université Bordeaux Montaigne, Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale.

"Le cas du génocide des Arméniens : nature et description du préjudice ; aggravation du préjudice et négationnisme ; nécessité d’une réparation"
Raymond Kévorkian, directeur de recherches émérite, Université de Paris VIII.

"Une réparation incontournable : la restitution des biens nationaux et autres monuments arméniens de Turquie ; importance, valeur et universalité d’un patrimoine; modalités de restitution, nature des réparations et dédommagement des tiers"
Kéram Kévonian, président de l’UIOTC*.

Lecture d'un communiqué
Jacques Ménendian, secrétaire de l’UIOTC*.

Clôture des débats et conclusion
Eren Keskin, avocate, ex-présidente de l’Association pour les droits de l’Homme, Turquie, section d’Istanbul.

Questions & Réponses

*: Union Internationale des Organisations Terre et Culture

Le nombre de places étant limité, nous vous invitons d'ores et déjà à vous inscrire en envoyant, avant le lundi 4 avril au soir , un courrier électronique à l'adresse suivante : colloquereparations7avril@otc-france.org, et en y joignant une copie de votre pièce d'identité (procédure obligatoire suite aux récents évènements). Une confirmation d'inscription vous sera adressée.

Renseignements : colloquereparations7avril@otc-france.org ou 06 61 78 56 98

Une pièce d’identité sera exigée à l’accueil.
Plan d’accès :
Métro : Assemblée nationale (ligne 12), Invalides (lignes 8 et 13)
RER : Invalides (ligne C)
Bus : lignes 24, 63, 73, 83, 84, 93, 94
Pour toute information complémentaire, voir le site de la RATP
Stationnement des voitures : Parking payant des Invalides accessible depuis l'esplanade des Invalides et la rue de Constantine.

http://www.collectif2015.org/
www.terreetculture.org

Collectif 2015 @ France Arménie
21.3.2016

Réparations : enjeux et perspectives

PAR TIGRANE YÉGAVIAN

Kéram Kévonian : « La question des réparations doit être considérée comme une nécessité patente »

Président de l’Union internationale des organisations Terre et Culture et représentant du « Collectif 2015 : Réparations », Kéram Kévonian dresse un premier bilan.


France Arménie : La restitution de ces biens est demandée en vue de leur enregistrement au nom du Patriarcat arménien de Constantinople. Ne pensez-vous pas que votre démarche peut être obstruée par le fait que le Patriarcat est l’institution arménienne de Turquie où s’expriment le plus fortement l’empreinte et le contrôle de l’Exécutif turc sur la communauté arménienne ?

Kéram Kévonian : Le Patriarcat arménien de Constantinople est l’institution la plus représentative de la communauté arménienne de Turquie : parce qu’elle a été légitimée par l’Histoire, y compris celle du XXe siècle ; parce qu’elle est la seule instance au travers de laquelle peut perdurer une appréhension
aussi bien religieuse que socioculturelle des Arméniens en Turquie, autrement dit une reconnaissance du fait arménien, qu’elle soit offiielle ou implicite. Telles sont les données : volens nolens (Ndlr. qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas).C’est à une Nation arménienne de Turquie organisée de longue date autour du Patriarcat, réalité particulièrement tangible depuis la promulgation en 1863 de la Constitution nationale arménienne, aujourd’hui suspendue, qu’ont été confiqués les biens nationaux arméniens, et c’est au Patriarcat qu’étaient rattachés la quasi majorité des Arméniens de l’Empire ottoman au plan civil. Les choses reprennent forcément là où elles se
sont arrêtées. La demande du « Collectif 2015 : Réparations » le dit à sa façon, mais elle dit aussi que le Patriarcat doit voir ses prérogatives étendues et raffermies, en tant que dépositaire d’une neutralité et d’une représentativité également nécessaires
auxquelles aucun courant ne peut prétendre a priori.


Vous soutenez l’initiative du catholicos de la Grande Maison de Cilicie, Aram Ier, dans sa bataille juridique pour réclamer la restitution du Siège du Catholicosat de Sis et de ses propriétés, alors que de votre côté, vous défendez la restitution de tous les biens nationaux au Patriarcat de Constantinople.La démarche de Sa Sainteté Aram Ier est «dépolitisée». Il n’a pas fait référence au Génocide : pourquoi le soutenez-vous donc ?

C’est dans son principe que nous soutenons cette initiative.Le couvent patriarcal de Sis est un bien national de première importance. Sa confication mais aussi sa destruction, comme celles d’innombrables autres monuments, constituent des violations érigées en faits accomplis que l’État a travesti en actes de droit : l’arrogance des uns, pas plus que la faiblesse des autres n’ont à les consolider. Certainement, le Catholicossat aurait été avisé d’agir beaucoup plus tôt et nous n’avons donc pas à regretter qu’il l’ait fait à l’occasion du centenaire de 1915. Mais la voie choisie emprunte un terrain qui a été depuis longtemps soigneusement miné – celui du droit – et ce fait explique à lui seul la réserve que vous soulevez. Cette option est à l’opposé de celle du Collectif 2015. La démarche s’adresse de surcroît à la dernière instance, ne prévoyant de recours qu’auprès d’une instance extérieure, ce qui pourrait bien être le but recherché.Apparemment engagée sans qu’ait été consulté le Patriarcat, dont, rappelons-le, la juridiction s’étend sur l’ensemble du territoire de la Turquie, elle a suscité au plan juridique une critique fortement étayée parue en novembre 2015 dans le quotidien Marmara. Cela dit, du point de vue de la restitution, qui concerne la collectivité des Arméniens, nous ne voyons pas de différence à faire : sans préjudice d’autres issues ou solutions, c’est en toute légitimité que le Patriarcat peut être l’attributaire de biens retournés, à titre propre comme à titre conservatoire.


Vous aviez dit lors du colloque organisé par le CDCA à l’Assemblée nationale en juin 2015 : « Ce qui a été volé doit être rendu, ce qui a été détruit doit être réparé ». Quelle distinction faites-vous entre réparation et indemnisation ?

L’indemnisation est la conséquence de la réparation. La double demande formulée par le Collectif 2015 vise en premier lieu la restitution des biens, lui donnant pour corollaire leur réhabilitation, leur restauration ou leur reconstruction. Ce processus d’indemnisation, qui implique de dédommager les tiers, s’accorde avec le principe d’une réparation qui doit avoir lieu sur place, sur un terrain dont la déconnexion d’avec son histoire est précisément l’objectif à combattre. Ce principe a valeur de préalable. Mais la réparation peut prendre la forme d’une « indemnisation compensatoire dans tous les cas particuliers que révélera l’examen détaillé des situations ». La distinction qui s’impose est donc celle qui s’établit entre indemnisation par restitution, avec réhabilitation, restauration ou reconstruction par exemple, et indemnités compensatoires.


Quel bilan faites-vous de votre action à un an de la publication en ligne de votre déclaration ?

Il faut préciser tout d’abord qu’il ne s’agit pas d’une déclaration mais d’une demande de réparation. Nous constatons que le site collectif2015.org est de plus en plus consulté, d’autant qu’il est quotidiennement amélioré. Les lecteurs l’ont trouvé convaincant et beaucoup ont compris que préjudice, réparation et justice n’acquerront leur plein sens que dans une approche concrète des choses, elle-même basée sur une analyse objective de la question arménienne et sur l’identifiation des conditions qui peuvent aujourd’hui peser en faveur de sa résolution. Le site affihe à l’heure actuelle plus d’une centaine de textes en français, en anglais et en turc. L’arménien doit y faire son entrée dès cette année.


Quel message adressez-vous aux organisations arméniennes de la diaspora pour qu’elles rejoignent le Collectif 2015 dans son action fédératrice ?

Nous invitons l’ensemble de ces organisations à considérer la nécessité, devenue désormais patente au sortir de l’année 2015, de donner la priorité à une revendication ciblée de justice et de réparation, dans leur appréhension de la Cause arménienne. Nous leur adresserons, ainsi qu’à tous ceux qui voudraient personnellement s’associer à cette tâche, un appel qu’il est prévu de rendre public le 7 avril prochain.

 

 

Justice et Réparation pour le peuple arménien
4.10.2015

CDCA le 19 06 2015 à l'Assemblée Nationale avec Kegham KEVONIAN Porte parole du Collectif Réparation

 

Collectif 2015 @ La Croix
19.8.2015

 

Kéram Kévonian, fondateur du site web www.collectif 2015.org (1) Centenaire du génocide des Arméniens: la bataille du couvent patriarcal de Sis

Justice et Réparation pour le peuple arménien
19.6.2015

TABLE RONDE « Justice et Réparation pour le peuple arménien »

Vendredi 19 juin 2015 à l’Assemblée Nationale

ՀԱՐՑԱԶՐՈՅՑ «ՀԱՏՈՒՑՈՒՄ-2015»
11.6.2015

ՀԱՐՑԱԶՐՈՅՑ

«ՀԱՏՈՒՑՈՒՄ-2015» ՀԱՄԱԽՄԲՈՒԹԵԱՆ ՄԷՋ «ԵՐԿԻՐ ԵՒ ՄՇԱԿՈՅԹ» ԿԱԶՄԱԿԵՐՊՈՒԹԵԱՆ ՆԵՐԿԱՅԱՑՈՒՑԻՉ՝

ԳԵՂԱՄ ԳԵՒՈՆԵԱՆԻ ՀԵՏ 

 

ԽՄԲ «ՆՅ»Ի.- «2015 Համախմբութիւն-Հատուցում» կազմակերպութիւնը ծնունդ առած է 2004ին, նախաձեռնութեամբ՝ «Երկիր եւ Մշակոյթ Կազմա- կերպութեան», որուն գլխաւոր նպատակը եղած է Հայկական դատին համար մղուած քաղաքական պայքարը չսահմանափակել միայն Ցեղասպանութեան ճանաչումի մարտավարութեամբ, թուրք պետութեան յիշեցնել, որ Ցեղաս- պանութեան հետեւանքները բազմակողմանի են՝ ժողովրդագրական, կալուա- ծային, ճարտարապետական, նիւթական, մշակութային եւ բարոյական։

 

Բայց նաեւ յիշեցնել եւրոպական երկիրներուն, որ Թուրքիոյ անդամակցութիւնը Եւրոպական Միութեան՝ առանց ճանաչման ու հա- տուցման, անընդունելի է։ Ներկայիս հատուցումը դարձաւ Հայ Դատի գլխաւոր պահանջը։ «Համախմբութիւն 2015»ը Հարիւրամեակին առթիւ Ապրիլ 13ին հրապակեց Պահանջագիր մը, եւ միաժամանակ ստեղծեց նոյ- նանուն կայքէջ մը, ուր պիտի ցուցադրուին հայկական 100 կալուածներ։ 

Ստորեւ կը հրատարակենք «Երկիր եւ Մշակոյթ» Կազմակերպութեան եւ «2015 Համախմբութիւն-Հատուցում»ի հիմնադիր անդամ՝ Գեղամ Գե- ւոնեանի հետ մեր հարցազրոյցը, լուսաբանելու համար վերոնշեալ Պահան- ջագիրին իւրայատկութիւնները։ 

«ՆՅ» - Հատուցում 2015 Հա- մախմբութիւնը ե՞րբ հիմնուած է եւ քանի տարի է կ՚աշխատի հա- տուցման ծրագրին վրայ։ ...

 

 

 

 

 

Collectif 2015 @ France Arménie
1.6.2015

 

 

 

 

Collectif 2015 @ "Atlantico
7.5.2015

 

Le Collectif 2015 a pour mission de sensibiliser le monde à la question de la réparation du génocide des Arméniens en mettant à disposition des informations objectives et documentées. Il souhaite aussi faire prendre conscience à chacun de l’importance comme de l’intérêt universel de préserver le patrimoine arménien et en appellent à la solidarité de tous. La demande du Collectif 2015 : réparation et l'UIOTC, est formulée sans préjudice des actions qui seraient entreprises par ailleurs dans un objectif comparable.

Collectif 2015 @ Nouvelles d'Arménie
23.4.2015

COMMUNIQUÉ DES ORGANISATIONS TERRE ET CULTURE

Demande de réparations et de restitution des biens nationaux à la Turquie
Collectif 2015 @ Nor Haratch
22.4.2015

Une nouvelle plate-forme “pour la réparation et la restitution des biens nationaux arméniens”

 

“A l’occasion de la commémoration du centenaire du génocide arménien, le Collectif 2015 : réparation et l’Union Internationale des Organisations Terre et Culture (UIOTC) lancent le site www.collectif2015.org qui a pour ambition d’obtenir la Réparation et la Restitution des Biens Nationaux et autres monuments Arméniens confisqués : ils adressent à cet effet une demande spécifique à la Turquie.

Ces biens consistent en monastères, églises, chapelles, cimetières, hôpitaux, écoles et autres bâtiments communautaires, pris avec leurs dépendances. La restitution de ces biens, à titre propre ou conservatoire, est demandée en particulier en vue de leur enregistrement au nom du Patriarcat arménien d’Istanbul.

Ce site proposé en 3 langues (français, anglais et turc) comprend diverses rubriques permettant d’appréhender la Question arménienne dans une dimension différente : Une introduction au dossier par Kéram Kévonian, Président de l’Union Internationale des Organisations Terre et Culture (UIOTC). Une mise en perspective historique réalisée par deux spécialistes, Raymond H. Kévorkian et Dzovinar Kévonian.

La demande de réparation et de restitution des biens nationaux et autres monuments arméniens, adressée à la Turquie (accompagné d’une note intitulée « avertissement », qui stipule que le dossier présenté se veut un texte à caractère explicatif et documentaire). Une importante iconographie, accompagnée de textes, qui identifiera 100 monuments donnés en exemple.

Le Collectif 2015 : réparation et l’UIOTC, à l’origine de la création de ce site, veulent sensibiliser le monde à la question de la réparation du génocide des Arméniens en mettant à disposition des informations objectives et documentées. Ils veulent aussi faire prendre conscience à chacun de l’importance comme de l’intérêt universel de préserver le patrimoine arménien et en appellent à la solidarité de tous. La demande du Collectif 2015 : réparation et l’UIOTC, est formulée sans préjudice des actions qui seraient entreprises par ailleurs dans un objectif comparable. Le site internet sera actualisé de manière quotidienne et régulièrement alimenté d’articles, de photos.

Contact presse :

Jennifer Bulcke / jennifer@origine-communication.fr /+33(0)1 75 32 31 29

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21.4.2015

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